domingo, 20 de julio de 2014

Tercera Guerra Mundial .Predicciones.


La Troisième guerre mondiale : prédictions
4 JUILLET 2014 BY GUILLAUME FAYE
Une Troisième guerre mondiale, d’une ampleur probablement égale ou supérieure aux deux précédentes est en préparation et éclatera dans la première moitié de ce siècle. Voici pourquoi et voici quels seront ses protagonistes.
La guerre de 1914-1918 dont nous fêtons le centenaire et qui fut une catastrophe majeure pour l’Europe était prévisible bien des années auparavant. La Seconde guerre mondiale ne fut que son prolongement et, elle aussi, était prévisible dès la signature du Traité de Versailles et surtout dès l’arrivée de Hitler au pouvoir et du parti belliciste au Japon.
La ”Guerre froide” (1945-1991) qui opposa les Alliés, sous direction américaine, au camp soviétique (et, partiellement communiste chinois) ressembla à un avortement. Parce que c’était un affrontement sans enjeux forts. L’Urss s’est effondrée comme un soufflet, sans violences. Pourquoi la guerre froide, communisme contre monde libre, n’a-t-elle jamais débouché sur une guerre chaude ? Parce qu’elle était idéologique et non ethnique, religieuse ou économique. Les trois ressorts passionnels et belliqueux de l’humanité, ceux qui donnent naissance aux guerres, sont le nationalisme ethnique, la religion et l’intérêt économique sous toutes ses formes. La sacralité et le matérialisme vital. L’affrontement communisme/capitalisme, purement idéologique, relevait d’une forme froide de conflit qui n’a jamais débouché sur une confrontation générale, mais seulement sur des guerres limitées (Corée, Vietnam). C’est cette raison, et non pas la crainte d’une apocalypse nucléaire, qui a évité la guerre généralisée entre l’Otan et l’Urss.
Dans l’Antiquité, les guerres puniques étaient prévisibles parce que Rome et Carthage étaient dans une rivalité économique vitale pour le contrôle des circuits économiques de la Méditerranée occidentale. La Première guerre mondiale était prévisible (et tout le monde s’y préparait ) à cause de l’exacerbation nationaliste des États européens et de leurs peuples, opinions publiques chauffées à blanc. De même, aujourd’hui, une troisième grande confrontation mondiale est prévisible, nous allons le voir.
Depuis l’Antiquité, le déclenchement des guerres est, au fond, prévisible. Il repose sur les mêmes mécanismes que les lois de la physique : une tension finit toujours par éclater en déflagration. La montée en température d’un gaz donne lieu à une explosion, la poussée de plaques tectoniques se termine en séisme, l’accumulation de cumulo-nimbus finit par provoquer un orage, des précipitations trop fortes provoquent des inondations, etc. On peut parfaitement prévoir, donc, le déclenchement des guerres. En revanche, on ne peut pas pronostiquer la forme qu’elles prendront.
Comme l’éthologie humaine le démontre, l’état de paix ne correspond pas à la nature humaine. L’agressivité intraspécifique est la règle dans notre espèce. L’idéal kantien ou chrétien moderne de la ”paix perpétuelle”, n’a jamais fonctionné. L’histoire humaine est véritablement structurée par la guerre. L’état de paix n’est qu’une transition passagère entre deux états de guerre. La guerre est très ambiguë, ambivalente plutôt, comme la fameuse ”innovation destructrice” de Schumpeter. Elle est à la fois un facteur de destruction et d’évolution. Contrairement à une idée reçue, depuis la fin du néolithique les guerres n’ont représenté qu’une cause marginale de la mortalité. Vouloir éliminer la guerre (idéologie pacifiste), c ‘est aussi stupide que de vouloir éliminer la sexuation (idéologie du genre), la religion et l’économie privée (idéologie marxiste) ou le sentiment d’appartenance et d ‘identité ethniques (idéologie cosmopolite).
Le problème n’est pas d’ éliminer les guerres, c’est de les gagner ; et le plus rapidement possible, pour que les effets positifs de la victoire l’emportent sur les effets négatifs de l’effort guerrier trop prolongé. L’auteur de cette vision de la guerre n’est ni Sun-Tzu ni Clausewitz, c’est un certain Jules César.
Pourquoi parler de ”guerre mondiale” ? Depuis 1945, on s’imagine qu’il n’y aura plus jamais de guerre mondiale, mais seulement des guerres locales et régionales, et que l’ONU parviendra à éviter une Troisième guerre mondiale. On avait commis la même grave erreur après 14-18 – qu’on appelait d’ailleurs la ”Der des Ders” – et la création de la SDN. Or, dans un environnement mondialisé, ce qui est le cas, en gros, depuis 1880, il est inévitable qu’éclatent des guerres mondiales. Dire ” il n’y aura plus jamais de guerre mondiale”, c’est comme dire ” je ne mourrai jamais” ou ”l’été durera éternellement”.
Étudions maintenant le scénario de la future Troisième guerre mondiale, la TGM.
Les foyers de tensions sont multiples et ne cessent de s’aggraver. Jamais, dans toute l’histoire de l’humanité, d’une humanité devenue globalisée et de plus très nombreuse (9,5 milliards bientôt), sur une planète rapetissée, les risques d’un incendie général n’ont été aussi forts. La globalisation est un facteur de confrontation géante, plus que de création d’un État universel qui n’aurait que des problèmes de police à régler. Cette globalisation (ou mondialisation poussée au maximum) n’est pas un facteur de paix, mais de guerre généralisée.
Voici quels sont les foyers de tension qui risquent d’interagir et de provoquer un embrasement général :
1) L’immigration massive en Europe (surtout de l’Ouest) sous la bannière de l’islam va progressivement dériver vers une guerre civile ethnique. L’incapacité de l’Europe à endiguer l’immigration invasive en provenance du Maghreb et de l’Afrique continentale en explosion démographique débouchera inévitablement sur un conflit majeur. (1) La présence en Europe de très fortes masses de manœuvres jeunes, d’origine arabo-musulmane, de plus en plus islamisées, avec une minorité formée militairement et voulant en découdre dans un djihad d’émeutes insurrectionnelles et de terrorisme, sera le facteur déclencheur d’une spirale incontrôlable.
2) La confrontation globale entre islam et Occident (y compris Russie) en dépit de la guerre de religion entre sunnites et chiites va peu à peu dominer le paysage et prendre une forme militaire, avec conflits interétatiques. Impossible actuellement de prévoir leur forme. À l’échelle du monde, l’islam – qui est une idéologie-religion, ou idéoreligion fortement ethnicisée – ne cesse de se renforcer et de s’extrémiser dans le monde entier. L’islam est un facteur majeur de l’explosion mondiale inévitable.
3) Le problème d’Israël, insoluble, va inévitablement déboucher sur une nouvelle guerre entre l’État hébreu et ses voisins, avec, en toile de fond la révolte contre les colons juifs intégristes de Cisjordanie et la montée en puissance des organisations terroristes islamistes. Sans oublier que l’Iran réussira très probablement à se doter de quelques têtes nucléaires. L’éradication d’Israël est une idée fixe de tous les musulmans. Y compris du régime turc d’Erdogan, néo-islamiste et néo-ottoman. L’embrasement est programmé et les USA ne pourront pas ne pas intervenir.
4) Le monde arabo-musulman (à l’exception du Maroc) est entré dans une spirale de chaos qui ne va que s’accentuer, avec deux fronts entremêlés : sunnites contre chiites et dictatures militaires contre islamistes. Sans oublier la volonté de liquider tous les chrétiens. D’où l’accentuation des désordres qui ne peuvent qu’amplifier l’immigration vers l’Europe. Les actuels événements guerriers de Syrie et d’Irak qui voient la naissance d’un État islamique ”sauvage” (le ”califat”) sont un pas de plus vers une confrontation
5) Le conflit Chine-Usa dans le Pacifique, choc entre deux impérialismes de nature essentiellement économique, va déboucher sur un heurt géopolitique majeur. La Chine veut ravir aux Usa le statut de première puissance mondiale. Circonstance aggravante : la tension Chine–Japon (allié des Usa) ne fait que croître et ce dernier pays, travaillé par un néo-nationalisme, vient de lever l’obstacle constitutionnel aux interventions armées.
6) Les conflits en latence Inde-Pakistan et Inde-Chine (toutes puissances nucléaires) doivent aussi être pris en compte.
Il faut mentionner les facteurs aggravants, essentiellement économiques et écologiques, qui vont peser sur le climat, sur les ressources énergétiques fossiles, sur l’eau (le bien rare par excellence), sur les ressources minières. Le point de rupture physique se situe dans la première moitié de ce siècle. Sans oublier évidemment le terrorisme de grande ampleur, notamment avec des moyens nucléaires ”artisanaux”, ce à quoi nous n’échapperons pas.
L’islam est le principal facteur de déclenchement d’une TGM, dans la mesure où l’on assiste partout à la montée du radicalisme islamiste, en partie financé par l’Arabie et le Qatar, avec un ennemi implicite mais très clairement présent dans les esprits : la ”civilisation occidentale”, à laquelle la Russie est d’ailleurs assimilée. En gros, dans l’esprit des islamistes du monde entier, dont l’idéologie se répand comme un virus, l’ennemi c’est ”le monde blanc et chrétien”, même si cela ne correspond à aucune réalité sociopolitique. (2)
Les lignes de force des confrontations et des alliances seront complexes, plus encore que pendant la précédente guerre mondiale. Les zones majeures géopolitiques d’explosion sont l’Europe, l’Afrique du Nord, le Moyen Orient et, éventuellement le Pacifique. La forme de cette guerre : elle sera à foyers multiples et additionnera les guerres civiles, les affrontements interétatiques, les guérillas et les frappes nucléaires. À ce propos, l’État d’Israël est en grand danger. Bien qu’il dispose de la dissuasion nucléaire, cela n’empêchera pas certains de ses voisins, probablement bientôt dotés de la même arme, de jouer les kamikaze et de le frapper. On imagine le carnage…Il faut bien comprendre que les fanatiques islamisés ne raisonnent absolument pas comme les Russes et les Américains pendant la guerre froide, avec la retenue de la dissuasion mutuelle. Israël peut parfaitement être l’amorce de l’explosion générale.
Contrairement à ce rabâchent tous les perroquets, la Russie ne sera absolument pas un facteur de troubles. L’impérialisme russe orienté vers l’Europe orientale et qui constituerait un danger d’agression est un mythe construit par la propagande de certains cercles de Washington. En revanche, la Russie, elle aussi, est aux prises avec l’islam.
La prévisible confrontation mondiale produira bien entendu une catastrophe économique, notamment à cause de la rupture des approvisionnements pétrogaziers de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient. Une économie mondialisée, très fragile parce que très complexe, fondée sur les flux intenses (maritimes, aériens, numériques, etc.) tombera comme un jeu de dominos en cas de perturbation conflictuelle de grande ampleur.
La principale faiblesse des Occidentaux, surtout des Européens de l’Ouest, réside dans leur vieillissement démographique et dans leur ramollissement mental, leur passivité, leur crainte de se défendre, un syndrome qui avait frappé les Romains à partir du IIe siècle. La TGM, comme la Première guerre mondiale, pourra commencer par un événement localement limité et se poursuivre par un enchaînement de faits incontrôlables, comme une avalanche. La TGM verra très probablement des échanges de coups nucléaires. Mais ils ne seront pas plus graves qu’Hiroshima et Nagasaki. Leurs effets seront plus destructeurs sur le plan psychologique que physique.
On pourra assister à un recul global de l’humanité, sur les plans technique et démographique, pendant plusieurs siècles. Pas du tout du fait des morts de la TGM, mais à cause de l’effondrement économique et sanitaire qu’elle provoquera. L’embrasement risque de se produire vers 2025-2035. Après, les choses pourront mettre plusieurs siècles à se rétablir. Le recul de civilisation s’est déjà produit au Ve siècle quand Rome s’est effondrée. On a mis mille ans à s’en remettre. Une pichenette à l’échelle de l’histoire. Simplement, au moment où l’on va fêter, dans une euphorie feinte, le centenaire de la Première guerre mondiale, il serait bon de se préparer à la Troisième qui se profile.
NOTES.
(1). Thèse défendue par l’économiste Jean-Hervé Lorenzi dans son récent essai Un monde de violences, l’économie mondiale 2015-2030. (Eyrolles). Pour lui, les fortes migrations en Europe occidentale, tendant à un véritable remplacement de populations, associées à un vieillissement des autochtones et à une stagnation économique, déboucheront sur le retour du populisme et de la guerre. Il écrit : « ce scénario, qui paraît utopique aujourd’hui, est inéluctable et doit donc être pris en compte comme un invariant ». Cf. aussi La convergence des catastrophes. Guillaume Corvus. Voir référencements net.
(2). N’oublions pas ce qu’expliquait Carl Schmitt : ce qui compte le plus en politique et en polémologie, ce n’est pas la définition que l’on se donne de soi-même mais celle que donne l’ennemi de nous-mêmes, selon ce qu’il perçoit.

LA TRAGEDIA DEL TALGO DE SANTIAGO DE COMPOSTELA SE HA INTENTADO TAPAR. PERO LA VERDAD SE IMPONDRÁ. En el libro "El infierno español"de Alejandra y Angel GIMENO,CAPÍTULO III,LIBRO I, detallamos lo que ocurrió en Angrois realmente . Una tragedia de tren que se convirtió por MIL DESIDIAS y DESCONTROLES , en una tragedia aeronaútica.



FRENTE DEMOCRATICO ESPAÑOL.
LA TRAGEDIA DEL TALGO DE SANTIAGO DE COMPOSTELA SE HA INTENTADO TAPAR. PERO LA VERDAD SE IMPONDRÁ.
En el libro "El infierno español"de Alejandra y Angel GIMENO,CAPÍTULO III,LIBRO I, detallamos lo que ocurrió en Angrois realmente . Una tragedia de tren que se convirtió por MIL DESIDIAS y DESCONTROLES , en una tragedia aeronaútica. EL ALUMINIO CORTANTE HIZO EL RESTO.
LA AUSENCIA DE MERCADO COMPETITIVO Y LA PRESENCIA DE FAMILIAS INTOCABLES DEL VIEJO RÉGIMEN COMO LOS ORIOL, PUEDEN PROVOCAR TRAGEDIAS EN CUALQUIER MOMENTO.
FALTAN MUCHOS RESPONSABLES DE ALTO NIVEL, INCLUSO MINISTROS, EN UNA CHAPUZA HISTÓRICA , SOLO POSIBLE EN ESPAÑA POR LOS LAZOS POLÍTICOS DEL REY,GOBIERNO Y TALGO, QUE PERMITIERON A TALGO DAR UNA SOLUCION DE TBO, GRACIAS A LA PRESENCIA DE UN POLÍTICO INÚTIL TOTAL, LLAMADO PEPIÑO. TAPAR LO QUE OCURRIÓ INCRIMINA A ANA PASTOR, PRESIDENTES DE ADIF,RENFE, Y LAS EMPRESAS QUE ELABORARON LOS LOS SISTEMAS DE SEGURIDAD.
"Un año después, lo que las víctimas quieren es saber la verdad"
24 de julio de 2013. Pasan sólo seis segundos de las 20.41 de la tarde. Un Alvia S-730, con 13 vehículos, ocho de ellos de pasajeros, descarrila a una velocidad de 179 km por hora en un tramo que tiene una limitación de 80. En él viajan 227 personas y "un número indeterminado de menores de cuatro años", según el informe final de la Comisión de Investigación de Accidentes Ferroviarios (CIAF), dependiente de Fomento, publicado hace un mes. Diez segundos más tarde, todo había acabado.
Se hizo entonces "un silencio sepulcral, horrible", según cuenta hoy una de las víctimas. Un silencio que se cobró 80 vidas. Secuelas, a cerca de un millar, si se contabiliza a los familiares directos. Se cumple esta semana un año de aquel drama. Y las víctimas lo viven con tristeza, dolor y enfado. Algunos, como comenta uno de ellos, "querrían acostarse el día 23 y no levantarse hasta el 25". Otros van a estar el próximo jueves 24, desde las 7 de la tarde, en Angrois. Allí van a celebrar su homenaje a las víctimas, en un día que quieren que sea de respeto y de silencio, según explica Jesús Domínguez, presidente de la Plataforma de Víctimas del Alvia 04155. "Un año después, lo que la gente quiere es saber la verdad", sostiene. Lo quieren, lo piden, con algo que sobrepasa en muchos casos la indignación.
"Una chapuza"
"Cuanto más sabes del asunto es peor", resume Domínguez, que viajaba en ese Alvia con su mujer y dos sobrinas. Ellos son afortunados, sostiene, porque salieron vivos, aunque aún están pendientes de operaciones y rehabilitación. "Hasta el fiscal y los abogados nos han dicho que menos mal que no estamos en el juzgado para escuchar todo lo que allí se dice, porque se ve la chapuza que hicieron", señala.
Las palabras de este hombre describen un despropósito tras otro. Algunos conocidos, como el cambio del proyecto original del trazado y el adelanto de su inauguración, bajo el mandato de Pepe Blanco, o el hecho de que un jefe de maquinistas informara ya en 2011 de la peligrosidad de la curva de Angrois. Otros, no tanto: "Los expertos denominan a ese tren 'Frankenstein': se trata de un Talgo de la serie S-130 al que, para poder ir por vía electrificada y no electrificada, le pusieron dos furgones diésel, uno detrás de cada cabecera, que pesan 40 toneladas. Sin esos vagones, quizá la cabeza no hubiera descarrilado y el accidente hubiera sido menos grave. Personas de Renfe y Adif que no se atreven a hablar en público nos han dicho que esta nueva serie no estaba homologada en su conjunto", explica Domínguez. Y subraya: "Tienen el certificado, pero parece que algún ingeniero firmó 'en barbecho', es decir, sin que estuvieran aportadas todas las pruebas de seguridad, de dinámica, etc. Por ejemplo, las de la compatibilidad del sistema ERTMS con la vía. El tren hay que homologarlo en su conjunto, no sirve el certificado de las partes, y al de Santiago se le habían hecho unas modificaciones que afectan a sus condiciones de seguridad y compatibilidad con la infraestructura. Por eso, debería haber superado un procedimiento de validación".

Trabas a la instrucción

La asociación que preside Domínguez habló con el fiscal en mayo para pedirle que investigara este punto. En agosto, prevén hacer lo mismo con el nuevo juez instructor que sustituirá a Luis Aláez, Antonio Lago. Todas las personas con las que ha hablado El Confidencial alaban la labor de uno y muestran confianza en la del otro, que tiene por delante la lectura de 50.000 páginas, más de 45 tomos. El cambio, sin embargo, "retrasará aún más el proceso. Y no queremos que en esto pase como con el Prestige: en 10 años, dónde estarán José Blanco y Ana Pastor", como relata Domínguez.

'Allí hubo una falta terrible de negligencia, y deben investigarse las responsabilidades políticas. Porque el comercio, el querer vender trenecitos, se sobrepuso a la seguridad y a las vidas de 81 personas'
Minutos antes del descarrilamiento, una mujer hablaba desde el Alvia por teléfono con su hija, en Madrid. "Vamos a cortar, que entramos en el túnel. En seguida llegamos a Santiago". Después, el silencio. Hoy, su hermano, Óscar Nicolás, habla de 81 víctimas, no 80, porque asegura que todos los informes médicos sobre su cuñado, que estaba también en aquel tren, señalan que su muerte se deriva de lo que allí ocurrió. Un año después, ha abierto una petición en Change.org para reclamar una Comisión Parlamentaria de Investigación por el accidente, algo que reclama también la Plataforma de Víctimas y que ha sido rechazado repetidamente por el Congreso. "Allí hubo una falta terrible de negligencia, y deben investigarse las responsabilidades políticas. Porque el comercio, el querer vender 'trenecitos', se sobrepuso a la seguridad y a las vidas de 81 personas", señala.

Nicolás incide también, como Domínguez, en la actuación de la Administración. "Es evidente la falta de colaboración de Fomento con el juicio. Se ha retrasado la entrega de documentos. La comisión que ha investigado el accidente depende del Ministerio, cuando no se puede ser juez y parte. El Fiscal se ha opuesto a la imputación del personal de Adif hecha por el juez (actualmente, se delibera sobre su recurso). ¿Y si no se les imputa a ellos, a quién vamos a imputar? ¿Al que vendió los billetes? ¿Al que llamó al maquinista? ¿O a los que siguieron a los helicópteros para llegar al lugar del accidente y levantaban mantas en busca de sus familiares? Desimputarlos supondría que el Estado está en contra de las víctimas". La tragedia del Alvia dejó a dos hijos sin padres, a dos nietos sin abuelos y a Nicolás, desde ese día, levantándose cada mañana para leer las noticias y "luchar para que se conozca la verdad".

El homenaje, la última polémica

Domínguez habla del maquinista del tren, Francisco José Garzón, como el "último eslabón de una cadena. Aún estamos en la fase de instrucción. Hay que investigar y no sólo culpar al maquinista, como pretendieron Fomento, Adif y Renfe desde el primer momento". Su asociación denunciará al Gobierno de España en otoño ante la UE y no va a acudir a la recogida de la medalla que la Xunta destina a los vecinos de Angrois, los profesionales que colaboraron en la ayuda y las propias víctimas: "Primero, porque las víctimas no tenemos mérito, y nos parece una instrumentalización del dolor. Nos niegan una comisión, no colaboran con la justicia y encima nos quieren dar una medalla". La concesión, según confirmaban el viernes fuentes de Presidencia de la Xunta a este periódico, se hará el día 25 (como tradicionalmente) y no el 24, como se pretendía en un principio, algo que soliviantó a buena parte de las víctimas. "Es un día de mucho dolor. Queremos silencio y respeto", recalca Domínguez.



Cristóbal González, presidente de la otra gran asociación de víctimas, Apafas, sí estará en esa entrega, puesto que lo considera un "deseo de los gallegos de recordar y homenajear a las víctimas. Aunque entiendo otras posturas, creo que no ir sería una falta de respeto. No hay que tomarlo como que tenga un cariz político". Hace un año, decidió coger un tren, ese tren, para finalizar el Camino de Santiago. No llegó: quedó herido en Angrois, con varias costillas rotas, con heridas, y ha sufrido problemas neurológicos. Hoy hace ese mismo Camino, y el 24 cogerá el mismo tren, en un nuevo intento de aceptar lo que ocurrió. "Anímicamente no me he recuperado. Con el tiempo es peor. Vas recordando, vas teniendo sentimientos acerca de lo que ocurrió. Cada noche, es como si el sueño me invitara a montarme en ese tren".

González repite las palabras que en su día le dijo el juez: "Confianza, confianza, confianza". Cree que se sabrá finalmente gran parte de la verdad, si no toda. Espera, también, que la fase indemnizatoria "no vuelva a ser otro drama". "Respecto a los fallecidos, el Seguro Obligatorio de Viajeros (que el Gobierno ha anunciado que se duplicará hasta los 72.000 euros por fallecimiento) creo que se ha pagado a todo el mundo. A la gente se le está cubriendo rehabilitaciones y traslados con más o menos dificultades", relata Domínguez. En cuanto al Seguro de Responsabilidad Civil, las indemnizaciones, habrá que esperar al final del jucio. Mientras, las víctimas aseguran que seguirán luchando para que se conozca la verdad y para que un accidente que consideran que podría haberse evitado no vuelva a suceder.